Parution : oct. 2011
ISBN : 9782913875272
Avec Vingt-six lettres et des poussières, Nabil El Azan, l’homme de théâtre franco-libanais, nous convie à la plus mystérieuse, la plus intime des scènes : la poésie. Des poèmes délicats, passionnés et riches, selon la poète américaine Rosanna Warren : « On entend dans leur souffle des cadences parfois d’Apollinaire, parfois de Rimbaud dans Les Illuminations, parfois de Char, mais surtout une voix indépendante et courageuse qui crée son monde en le chantant. » Dessins de Sybille Friedel, et Préface de Etel Adnan.
“Allons donc au lit, ma bien-aimée,
Battre nos ailes
Ensemble. Nos chairs mêlées
Savent dissoudre les
Énigmes et les saisons couver.
Viens,
Ma couverture. Ma solitude.
Viens,
Allons attendre le printemps
Ensemble.
S’il vient.”
Né dans le quartier d’Achrafiyeh, de Beyrouth, Nabil El Azan suit une maîtrise en Sciences Politiques et Administratives à l’Université Saint-Joseph quand la guerre civile libanaise éclate. Il s’installe à Paris où il découvre sa passion pour le théâtre. Très vite il s’y lance : cours d’art dramatique à la Schola Cantorum, mise en scène de Les Dragées (pièce de son compatriote Edgar Davidian) puis, dès 1980, cursus à l’Institut d’Études Théâtrales, Paris III - Sorbonne Nouvelle. À la tête de la compagnie La Barraca, qu’il dirige depuis 1986, il s’intéresse particulièrement aux écritures dramatiques françaises contemporaines et développe le concept du « théâtre monde » en produisant des spectacles interculturels : www.la-barraca.net. Au Liban plusieurs de ses créations théâtrales ont été présentées en français, en arabe ou dans les deux langues. En outre, il a traduit en français différentes pièces de théâtre et un essai poétique.