Éditions De La Revue Phénicienne : La Premiere Maison d'Édition Francophone Au Proche-Orient
  Si je rappelle aux miens nos aïeux phéniciens,
C’est qu’alors nous n’étions au fronton de l’histoire,
Avant de devenir musulmans ou chrétiens,
Qu’un même peuple uni dans une même gloire ...
Charles Corm
La montagne inspirée, 1934
 

La Maison D'Edition
Les Miracles de la Madone aux sept douleurs suivis par: Les Anges du Liban
CHARLES CORM
Catégorie : Contes / Légendes
Parution : oct. 2010
Format : 10,5 x 15 cm
Pages : 224
ISBN : 9782913875265

$15

Les Miracles de la Madone aux Sept Douleurs réunit quatre contes de Charles Corm. Le Conte de Noël expose la souffrance d'une mère, Oum Girgi, meurtrie par la perte de son enfant pendant la guerre. Le Conte de Nouvel An raconte l'exil vécu dans la douleur par Oum Tannous. Le Conte des Rameaux relate la vie de la petite Asfoura éprouvée par la maladie. Le Conte de Pâques nous ramène avec Oum Farid au cœur de la famine qui régna au Liban en 1915-18. Les contes publiés entre 1948 et 1949 en tirage limité n'ont jamais fait l'objet d'une réelle distribution, ils restent pour ainsi dire semi-inédits. Suivis par Les Anges du Liban, étude publiée dans la presse libanaise de 1950, qui retrace la vie des Saints du Liban  : La Chananéenne, Saint Pamphile et Sainte Marina la Libanaise.

« Parmi les plus illustres personnages qui remplissent de leurs exploits l'histoire et la légende, l'épopée et le théâtre, la poésie et le roman de tous les peuples du monde, ce sont les saints, les humbles saints, qui sont les héros les plus extraordinaires de l'aventure humaine. […] Ils se sont dépouillés de tout ce que nous convoitons. Ils se sont arrachés à tout ce que nous cherchons. Ils se sont déchirés de tout ce que nous chérissons. Ils ont tourné le dos aux charmes de la chair, de la fortune et de la gloire. Ils se sont imposés de n'avoir d'autre lot sur la terre que le renoncement... » 

Charles Corm, né à Beyrouth le 4 mars 1894, est le fils du premier peintre libanais de renom, Daoud Corm. En 1919, il fonde La Revue Phénicienne, première publication de langue française, tribune politico-culturelle de la scène libanaise de l'époque. À la suite d'un voyage en Amérique, il prend la représentation de Ford pour le Proche-Orient. À partir de 1934, il se consacre pleinement à la littérature et publie alors La Montagne inspirée, une ode à son pays et son œuvre la plus connue. En 1939, il monte à ses frais le premier pavillon du Liban à l'Exposition Universelle de New-York, un spectaculaire panorama du patrimoine national. Il contribuera à la fondation de la Bibliothèque Nationale ainsi que du Musée National de Beyrouth, mais ne cessera d'écrire jusqu'à la fin de sa vie en 1963.

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